Quatre nages: papillon, dos, brasse, crawl
Dépendamment
du style de nage tels que la brasse, le crawl, le dos ou le papillon, nous
pouvons observer différentes pathologies lésionnelles au niveau de l’épaule. Par
contre, peu importe le style de nage, les douleurs au niveau de l’épaule chez
le nageur sont généralement d’origine tendineuse ou capsulo-ligamentaire et la
plus connue est sans aucun doute la tendinopathie de la coiffe des rotateurs.
Dans
un article récent paru en 2012, quatre kinésithérapeutes ont travaillé ensemble afin
de faire ressortir les différentes pathologies lésionnelles liées à chaque
style de nage en natation. En voici donc un bref résumé des possibles
blessures.
Style de nage Crawl
Au niveau du crawl, c’est le tendon du
supra-épineux qui est le plus lésé. Cela est souvent causé par le nageur lors d’une
entrée à l’eau en hyper-rotation médiale de l’épaule ou en fin de poussée à la
toute fin de la traction de bras. Selon ces experts, deux principaux mécanismes
sont en cause pour expliquer le risque de cette lésion. Cette dernière peut être d’origine
ischémique s’expliquant par un défaut de vascularisation ou elle peut
également être causée par un conflit sous-acrominal.
Style
de nage Dos
Au niveau du dos, c’est plutôt une distension
de la capsule antérieure ainsi que des ligaments gléno-huméraux qui risquent d’être
lésés. Le style de nage dos exige de grandes amplitudes et les dossistes ont
tendance à développer une laxité multidirectionnelle à l'épaule.
Style
de nage papillon
Le style de nage papillon est quand même
semblable à celui du crawl, par contre ce dernier exige un mouvement bilatéral.
Au papillon, lors de la phase de retour des deux bras (phase en surface de l’eau),
le nageur a les bras en extension, ce qui fait en sorte que le coude est tendu
et à long terme la répétition de ce geste engendre une douleur au niveau de la
longue portion du biceps. Ce dernier est donc étiré autant dans la phase en surface
de l’eau que dans la phase de propulsion sous l’eau.
Au
niveau de la brasse, chez certains nageurs, nous pouvons observer une lésion de
l’articulation acromio-claviculaire. Pour effectuer la traction vers l’avant,
les brasseurs doivent déployer une grande puissance ainsi qu’une force
importante pour avoir une propulsion maximale. La souplesse de l’épaule est
donc primordiale pour un mouvement efficace et un retour plus rapide vers l’avant
et quelques fois un manque de flexibilité de la part du nageur peut engendrer ce type de lésion.
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